coupure

$0021030_{1958}$
Dans le schéma R, figure 1.21.1, la coupure $(\overrightarrow{\ensuremath{m}\xspace \ensuremath{i}\xspace },\overrightarrow{\ensuremath{M}\xspace \ensuremath{I}\xspace })$ isole dans le champ une bande de Moebius. [Lac66a, p. 553]
$0022060_{1958}$
Dans la pulsion \ensuremath{(\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \;
\ensuremath{D}\xspace )}, le $\thinspace\not\!S$ est le $S$ en fading dans la coupure de la demande. [Lac66a, p. 634]
$0621025_{1959}$
Le signifiant est structuré par la coupure.
$0622023_{1959}$
Le réel est fait de coupures.
$0622024_{1959}$
Le rapport de la coupure du réel et de la coupure du langage est un recouvrement d'un système de coupure par un autre système de coupure.
$0626005_{1959}$
Le sujet est présent en tant qu'il est représenté dans le fantasme par la fonction de coupure qui est la sienne.
$0626010_{1959}$
La symbolisation se situe essentiellement dans la coupure.
$0626011_{1959}$
Dans la psychose, le sujet, en tant qu'il s'identifie à la coupure est verworfen.
$0626019_{1959}$
* La perversion se présente comme un sorte de simulation naturelle de la coupure.
$0627010_{1959}$
* La coupure est la scansion essentielle où s'édifie la parole.
$0627018_{1959}$
Le désir du sujet en tant que désir du désir ouvre sur la coupure, sur l'être pur.
$0025008_{1959}$
La plus fondamentale coupure du signifiant est l'Urverdrängung. [Lac66a, p. 710]
$0723001_{1960}$
* Le langage scande et coupe tout ce qui se passe dans le mouvement de la vie.
$0030003_{1960}$
La chaîne de signifiants insiste pour interférer dans les coupures que lui offre le discours effectif. [Lac66a, p. 799]
$0030012_{1960}$
La plus forte coupure dans le discours est la barre entre signifiant et signifié. [Lac66a, p. 801]
$0030013_{1960}$
La coupure de la chaîne signifiante est la seule à vérifier la structure du sujet comme discontinuité dans le réel. [Lac66a, p. 801]
$0814011_{1961}$
Dans les coupures suivies d'explosions dans le bégaiement se laisse entrevoir la fonction symbolique du ruban excrémentiel.
$0920017_{1962}$
Le sujet en tant que marqué par le signifiant est proprement, dans le fantasme, coupure de $a$.
$0922003_{1962}$
* Le signifiant est coupure.
$0922006_{1962}$
Le signifiant est la section de coupure.
$0922007_{1962}$
* La coupure est un trait qui se recoupe.
$0922010_{1962}$
La coupure engendre la surface.
$0925010_{1962}$
Le fantasme, \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)}, c'est $\thinspace\not\!S$ en tant qu'il est coupure de $a$.
$0926001_{1962}$
La troisième identification est $\thinspace\not\!S$ coupure de $a$.
$1003007_{1962}$
Le phallus est cerné, coupé de l'image spéculaire.
$1005010_{1962}$
La pulsion s'écrit $\thinspace\not\!S$ coupure $D$ de la demande, \ensuremath{(\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \;
\ensuremath{D}\xspace )}.
$1006002_{1962}$
L'angoisse, c'est cette coupure sans laquelle la présence du signifiant, son  sillon dans le réel est impensable.
$1017003_{1963}$
L'objectalité est le corrélat d'un pathos de coupure.
$1018003_{1963}$
Le désir se lie à la fonction de la coupure.
$1018012_{1963}$
La lèvre est incarnation d'une coupure.
$1018022_{1963}$
La coupure est interne au champ du sujet.
$1102009_{1964}$
* L'inconscient se manifeste toujours comme ce qui vacille dans une coupure du sujet.
$1104002_{1964}$
La vraie fonction de l'inconscient, c'est d'être en relation profonde, initiale, inaugurale avec la fonction de la coupure.
$1104003_{1964}$
La coupure est liée à la fonction inaugurale du sujet, dans sa relation la plus initiale, constituante au signifiant.
$1116024_{1964}$
La structure du signifiant implique la fonction de la coupure.
$0031012_{1964}$
Le désir fait son  lit  de la coupure signifiante où s'effectue la métonymie. [Lac66a, p. 835]
$0031020_{1964}$
L'inconscient est entre le sujet et l'Autre leur coupure en acte. [Lac66a, p. 839]
$1208007_{1965}$
* le désir est la coupure par quoi se révèle une surface comme acosmique.
$1211004_{1965}$
Toute interjection se situe exactement quelque part dans la coupure entre le $S$ et le $A$.
$1215012_{1965}$
Ce qui est essentiel dans la fonction du nom, ce n'est pas la coupure, c'est la suture.
$1302010_{1965}$
Il y a une coupure constituante de la fonction du sujet.
$1314004_{1966}$
Le fantasme est symbolisé par la formule $\thinspace\not\!S$ barré, coupure de $a$, \ensuremath{ (\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace \; \lozenge \; a)}.
$1315003_{1966}$
La censure coupe dans du matériel.
$1401017_{1966}$
* Le sujet commence avec la coupure.
$1401018_{1966}$
Une coupure du plan projectif fait surgir l'objet $a$.
$1412002_{1967}$
L'essence du langage détermine une coupure sous forme de seuil.
$1412017_{1967}$
D'un acte véritable, s'instaure un sujet qui surgit différent car, par la coupure, sa structure est modifiée.
$1414002_{1967}$
La structure de coupure appartient à tout acte.
$1419030_{1967}$
Ce qui coupe l'Un de l'Autre c'est très précisément cela qui constitue le sujet.
$0053001_{1970}$
La linguistique s'institue d'une coupure qui est la barre posée entre le signifiant et le signifié. [Lac70d, p. 55]
$0053036_{1970}$
La métonymie, joue de la jouissance où le sujet se produit comme coupure. [Lac70d, p. 70]
$0053037_{1970}$
La topologie qui commande la coupure interprétative est celle de la coupure dans un cross-cap ou une bande de Mœbius. [Lac70d, p. 70]
$0058025_{1972}$
Dans les asphères, la coupure fermée, qui est le dit, elle fait sujet. [Lac73a, p. 29]
$0058045_{1972}$
La coupure centrale de la bande de Mœbius c'est une ligne sans points; celle-ci est elle-même une bande de Mœbius. [Lac73a, p. 38]
$2106027_{1974}$
Le savoir masculin est coupure.
$2402022_{1976}$
* Une bande de Mœbius n'est rien d'autre qu'une coupure.
$2503006_{1977}$
Ce que dit l'analyste est coupure. [Lac78]
$2503022_{1977}$
Le retournement d'un des tores du nœud borroméen pare aux effets de sa coupure. [Lac78]
$2503023_{1977}$
* Le fantasme de la coupure suffit à tenir le nœud borroméen. [Lac78]

Jacques B. Siboni 2024-11-08