Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
Recherche
Table des Matières
Jacques B. Siboni
Parent:
5.4 D
Précédent:
deuil
Suivant:
développement
Index:
Index
deux, duel
La
structure
de la
psychanalyse
est telle qu'il y a
deux,
et pas que
deux
intervenants.
Il y a
dualisme
du
signifiant
et du
signifié
en tant qu'il se répercute
virtuellement
de
façon
indéfinie
dans
l'usage
du
signifiant.
Mot
et
parole
dans le
langage
sont les
deux
termes
de
substitution
combinatoire
du
signifiant
et de
transsubjectivité
fondamentale
du
signifié.
*
C'est dans un
rapport
à
trois
et
non
pas dans une
relation
à
deux,
que
peut
se
formuler
pleinement, dans sa
complétude,
l'expérience
analytique.
Aux
niveaux
de la
parole,
dans sa
fonction
de
reconnaissance,
il y a
deux
plans,
le
plan
de la
reconnaissance
de la
parole
en tant qu'elle
lie
entre
les
sujets
ce
pacte
par où les
sujets
eux-mêmes sont
transformés,
sont établis comme
sujets
humains
et
communiquant,
et
l'ordre
du
communiqué.
*
Chaque
fois
qu'un
homme
parle
à un
autre
d'une
façon
authentique
et
pleine,
c'est un
transfert
de
sens
où il se
passe
quelque
chose
qui
change
littéralement
la
nature
des
deux
êtres
en
présence.
Le
symbole
introduit
un
tiers,
élément
de
médiation,
qui
fait
passer
sur un
autre
plan
les
deux
personnages
en
présence.
Dans
l'analyse
deux
sujets
se
lient
par un
pacte
qui
s'établit
à des
niveaux
très divers.
*
La
parole
est
toujours
un
médiateur
entre
deux
sujets.
Dans la
nomination
deux
sujets
s'accordent
à
reconnaître
le
même
objet.
Transfert
et
résistance
sont de
deux
ordres
différents.
*
Le
sujet
n'a pas un
rapport
duel
avec un
objet
en
face
de lui.
Dans le
langage
délirant,
il y a
deux
pôles,
le
mot
de
l'énigme,
c'est
l'âme
de la
situation,
et la
signification
qui ne
renvoie
plus
qu'au
vide
complet,
c'est la
ritournelle.
Les
deux
pôles
du
langage
délirant
sont la
signature
du
délire.
Les
deux
réseaux
du
signifiant
et du
signifié
organisent
des
relations
qui ne se
recouvrent
pas. [
Lac66a
, p. 414]
Dans la
situation
analytique,
il n'y a pas
seulement
deux
sujets
présents.
[
Lac66a
, p. 429]
Dans la
situation
analytique
il y a
deux
sujets,
pourvus chacun de
deux
objets,
le
moi
et
l'autre.
[
Lac66a
, p. 429]
*
Le
moi
s'instaure
dans une
dualité
interne
au
sujet.
Pour qu'il y
ait
symptôme,
il faut qu'il y
ait
au
moins
duplicité,
soit
deux
conflits
en
cause,
un
actuel
et un
ancien.
Il y a
duplicité
fondamentale
du
signifiant
et du
signifié.
La
cure
analytique
ne se
réduit
pas à
l'analyse
d'une
relation
à
deux.
Dans la
mémoire
il y a
deux
zones,
celle de
l'inconscient
et celle du
préconscient.
La
dynamique
des
phénomènes
du
champ
analytique
est
liée
au
caractère
d'ambiguïté,
de
duplicité
fondamentale
qui
résulte
de la
distinction
du
signifiant
et du
signifié.
La
différence
de
symbolisation
des
deux
sexes
tient
à ceci que
l'imaginaire
ne fournit qu'une
absence,
là où
ailleurs
il y a un
symbole
très
prévalent.
La
Bewusstsein
est
seconde
et
ordonnée
comme quelque
chose
en
relation
de
causalité.
Dans la
psychose,
la
relation
imaginaire
est
prise
dans un
rapport
purement
duel
et dans un
rapport
démesuré.
*
L'opposition
de la
métaphore
et de la
métonymie
correspond
strictement
aux
deux
fonctions
possibles
de
l'autre.
La
position
hystérique
est une
question
qui se
rapporte
aux
deux
pôles
signifiants
du
mâle
et de la
femelle.
Tout
l'accomplissement
de la
relation
duelle
comme telle
fait,
à
mesure
qu'on
s'en
approche,
surgir
un
objet
imaginaire
au
premier
plan,
le
phallus.
le
signifiant
et le
signifié
sont les
deux
niveaux
de la
parole.
Le
couple
d'opposition
présence
absence
est
l'agent
de la
frustration
qui
participe
de
l'ordre
de la
symbolicité.
*
La
symbolique
du
don
et la
maturation
génitale
sont
deux
choses
différentes.
La
frustration
de
l'amour
et la
frustration
de la
jouissance
sont
deux
choses
différentes.
La
deuxième
version du
schéma
de la jeune
homosexuelle,
figure
4.7.2
met en
relation
l'enfant,
la dame
réelle,
le
père
imaginaire
et le
pénis
symbolique.
La
dimension
ternaire
et
non
duelle
est
fondamentale
pour
donner
son
sens
inter-subjectif
au
jeu.
*
Le
comique
se contente d'un
rapport
duel.
Le
phallus
est
l'élément
de
béance
critique
de
toute
relation
à
deux.
Dans la
psychose
il y a
réduction
de la
duplicité
de
l'Autre
à
l'autre.
La
disparition
de la
duplicité
de
l'Autre
à
l'autre
donne
au
psychosé
la
difficulté
toute
difficulté
à se
maintenir
dans le
réel
humain,
symbolique.
Dans le
point
de
capiton
présenté
figure
5.1.1
les
deux
lignes
sont du
domaine
des
signifiants.
Le
comique
est
lié
à une
situation
duelle.
Le
comique
est un
jeu
à
deux.
Les
deux
registres
du
signifiant
et du
signifié
désignent
des
enchaînements
pris
dans leur globalité. [
Lac66a
, p. 444]
La
métaphore
jaillit
entre
deux
signifiants,
dont l'un s'est
substitué
à
l'autre,
en
prenant
sa
place
dans la
chaîne
signifiante.
[
Lac66a
, p. 507]
Dans la
Verwerfung
les
deux
liaisons
du
message
au
code
et du
code
au
message
sont
détruites
et
impossibles.
Dès que
l'enfant
commence
à
pouvoir
opposer
deux
phonèmes,
ce sont déjà
deux
vocables.
*
C'est dans le
rapport
à sa
propre
image
que le
sujet
retrouve
la
duplicité
du
désir
maternel
à lui comme
enfant
désiré,
qui n'est que
symbolique.
Un
rêve
se
développe
sur
deux
étages; l'étage proprement
signifiant
qui est la
parole,
et l'étage
imaginaire
où
s'incarne
l'objet
métonymique.
Le
fantasme
et
l'exploit
sont
deux
des
quatre
défenses
du
sujets.
Il n'y a pas
d'autre
régression
dans
l'analyse
que les
signifiants
régressifs
liés
à
l'identification
seconde.
La
deuxième
forme
d'identification
est
l'identification
à
l'objet
aimé.
La
seconde
identification
est le
point
où se
juge
ce qui se
passe
en tant que
régressif.
Les
deux
étages du
graphe
6.2.1
fonctionnent
tous
les
deux
en
même
temps
dans
tout
acte
de
parole.
Dans le
schéma
R,
figure
1.21.1
,
et
représentent
les
deux
termes
imaginaires
de la
relation
narcissique.
[
Lac66a
, p. 553]
Le
signifiant
possède
deux
registres:
synchronique
et
diachronique.
[
Lac66a
, p. 618]
Le
et le
moi,
son ombre, sont
deux
autres.
[
Lac66a
, p. 630]
*
La
duplicité
du
sujet
est
masquée
chez la
femme.
[
Lac66a
, p. 734]
Le
rapport
du
désir
au
fantasme,
dans le
graphe
6.6.1
,
s'exprime
dans le
champ
intermédiaire
entre
les
deux
lignes
structurales
de
toute
énonciation
signifiante.
La
deuxième
espèce
d'objet
est
l'objet
phallus.
*
L'amour
et le
désir
sont
deux
choses
différentes.
est la
formule
de la
seconde
identification
imaginaire
du
sujet
à sa
forme
spéculaire.
Dans le
discours
deux
chaînes
existent,
la
chaîne
refoulée
et la
chaîne
patente,
manifeste.
*
Le
représenté
et la
représentation
sont
deux
choses
différentes.
C'est dans le
redoublement
du
sujet
de la
parole
que
l'inconscient,
comme tel
trouve
à
s'articuler.
[
Lac66a
, p. 711]
L'aimé,
dans le
couple,
est le
seul
à
avoir
quelque
chose.
Une
discorde
interne,
une
duplicité
marque
le
problème
de
l'amour.
C'est du
côté
de
l'amant
dans le
couple
érotique
que se
trouve
l'activité.
La
duplicité
du
moi
se
supporte
du
trait
unaire
de
l'idéal-du-moi.
[
Lac66a
, p. 809]
Le
sujet
se
constitue
par le
splitting
,
par le
dédoublement
foncier de
deux
chaînes
signifiantes.
L'image
se
définit
comme
tout
arrangement
physique
qui a pour
résultat,
entre
deux
systèmes,
de
constituer
une concordance
biunivoque,
à quelque
niveau
que ce soit.
La
fonction
du
sujet
est dans
l'entre-deux
des
effets
idéalisant
de la
fonction
signifiante
et de
l'immanence
vitale.
Le
leurre
tient
à la
duplicité
radicale
de la
position
du
sujet.
Le
signifiant
se
spécifie
de la
duplicité
de la
position
subjective.
Le
,
pour les
deux
sexes,
c'est ce que
je
désire
et que
je
ne puis
avoir
qu'en tant que
.
La
fonction
du
champ
de
l'union
sexuelle
pose
pour chacun des
deux
sexes
l'alternative,
l'autre
est ou
l'Autre,
ou le
phallus
au
sens
de
l'exclusion.
Le
sujet
se
voit
redoublé
dû à la
confusion
de la
fonction
de
avec
image
de
l'objet
.
L'expérience
analytique
a
deux
extrémités; d'un coté il y a
l'interprétation,
et de l'autre il y a le
symptôme
et le
refoulé.
Deux
manques
se
recouvrent,
le
sujet
dépend
du
signifiant
situé
d'abord
au
champ
de
l'Autre
et le
manque
réel,
que
constitue
la
perte
d'une
part
du
vivant
à la
naissance.
Dans le
schéma
11.16.2
,
l'intersection
surgit
du
recouvrement
de
deux
manques.
Le
sujet
est un
signifiant
binaire.
Le
sujet,
en tant que
signifiant
binaire,
est
cause
de sa
disparition.
La
Vorstellungsrepräsentanz
,
c'est le
signifiant
binaire.
C'est dans
l'intervalle
entre
le
signifiant
unaire
et le
signifiant
binaire,
que
gît
le
désir
offert au
repérage
du
sujet,
dans
l'expérience
du
discours
de
l'Autre.
Le
,
le
signifiant
binaire,
le
Vorstellungsrepräsentanz,
est comme tel
chu
dans le dessous.
*
Ce dont le
sujet
a à se
libérer,
c'est de
l'effet
aphanisique
du
signifiant
binaire.
La
division
du
sujet,
où se
situe
l'essence
de
l'aliénation
est
liée
de
façon
essentielle
à la
fonction
du
couple
des
signifiants.
L'effet
d'
aphanisis
qui se
produit
sous l'un du
couple
de
signifiants
est
lié
à la
définition
d'un
ensemble
de
signifiants.
Deux
signifiants
en
couple
sont un
ensemble
d'éléments
tels que, s'il n'en
existe
que
deux,
le
phénomène
d'aliénation
se
produit;
d'où il
résulte
qu'au
niveau
de
l'autre
signifiant
le
sujet
s'évanouit.
La
Vorstellungsrepräsentanz
est le
du
couple
des
signifiants.
La
distinction
entre
pulsion
de
vie
et
pulsion
de
mort
est
vraie
pour autant qu'elle
manifeste
deux
aspects de la
pulsion.
Le
sujet
se
trouve
constitué
en
deux
parts.
[
Lac66a
, p. 844]
L'idéal-du-moi
et le
moi-idéal
sont les
deux
termes
opposés
de
l'identification.
La
question
de
l'Un
du
trait
unaire
est à la clé de la
deuxième
espèce
d'identification.
Dans la
seconde
forme
de
l'identification
s'instaure
la
dialectique
de la
demande
et de la
frustration,
à partir du
moment
où
s'introduit
l'objet
d'amour.
Il y a
deux
fonctions
de
l'Un,
l'une de
mirage,
qui est de
confondre
l'Un
avec
l'individu,
l'autre est
l'Un
de la
numération.
*
Un
désir
suppose
toujours
au
moins
deux
demandes
et une
demande
suppose
toujours
au
moins
deux
désirs.
L'ambivalence
exprime
la
duplicité
du
désir
par
rapport
à la
demande.
Dans la
métaphore
deux
signifiants
sont en
cause
qui font
surgir
un
signifié
.
Dans le
schéma
1.2.2
,
et
représentent
le
couple
de
réciproque
objectivation
imaginaire.
[
Lac66a
, p. 53]
La
projection
implique
une
relation
duelle.
[
Lac66a
, p. 57]
L'Un
et
l'Autre
constitue
la
dyade.
Le
lieu
de
l'Autre
introduit
le
redoublement
du
champ
de
l'Un.
Le
sujet
est
déterminé
par
deux
signifiants.
*
La
psychanalyse
consiste
dans le
maintien
d'une
situation
convenue
entre
deux
partenaires,
qui s'y posent comme le
psychanalysant
et le
psychanalyste.
[
Lac68e
, p. 20]
*
Jamais
deux
sans
trois.
5
.
117
L'ensemble
est une
paire
ordonnée.
Grand
est le
signifiant
de
l'ensemble
constitué
par le
rapport
de
à
,
rapport
de
paire
ordonnée.
Les
deux
mécanismes
fondamentaux
du
signifiant
sont la
condensation
et le
déplacement.
Il y a
deux
sens
du
symptôme.
Le
propre
de la
jouissance,
c'est que quand il y a
deux
corps,
on
ne
peut
pas
dire
lequel
jouit.
*
Le
phallus
c'est
l'objection
de
conscience
faite
par un des
deux
êtres
sexués
au
service
à
rendre
à
l'Autre.
Deux
symbolise
dans la
langue
le
sujet
supposé
du
savoir.
[
Lac75f
, p. 8]
La
répétition
ne
peut
commencer
qu'à la
deuxième
fois.
*
Il n'y a pas de
deuxième
sexe
à partir du
moment
où
entre
en
fonction
le
langage.
La
fonction
phallique
domine
également
les
deux
partenaires.
*
Si la
femme
n'est pas
toute,
c'est que sa
jouissance,
elle, est
duelle.
Pour qu'il y
ait
fondement
du
sexe,
il faut qu'ils soient
deux.
Zéro
et
Un
ça
fait
deux
sur le
plan
symbolique
car
l'existence
s'enracine dans le
symbole,
ce qui
définit
l'être
parlant.
La
structure
du
sexe,
c'est le
duel,
le
nombre
deux.
Il n'y a que
deux
sexes,
les
hommes
et les
femmes.
Il n'y a pas de
rapport
sexuel,
c'est que des
deux,
chacun
reste
Un.
L'éros
se
définit
comme fusion de ce qui
fait
du
deux
fait
Un.
Il y a
l'impossible
d'inscrire
la
relation
sexuelle
entre
deux
corps
de
sexes
différents.
*
L'imaginaire
c'est le
faux,
deuxième
par
rapport
au
réel.
*
L'amour
c'est
deux
mi-dires
qui ne se
recouvrent
pas.
Il est indispensable que
l'analyste
soit au
moins
deux.
Dans la
suite
des
nombres
entiers,
Un
et
Deux
sont
détachés.
Tout
couple
se
réduit
à
l'imaginaire.
le
couple
est
noué
par le
trou,
par
l'interdit
de
l'inceste.
Le
symbole
indiquant
qu'il est
couple,
introduit
la
division
dans le
sujet.
Le
signifié
n'est qu'un
signe
d'arbitrage
entre
deux
signifiants.
est ce qui se
représente
de la
duplicité
du
symbole
et du
symptôme.
L'imaginaire
et le
réel
sont
deux
lieux de la
vie.
[
Lac75g
, p. 4]
*
La
duplicité
de
sens
est
commune
à
tout
signifiant.
La
fin
de
l'analyse,
c'est quand
on
a
deux
fois
tourné
en
rond.
[
Lac78
]
Suivant:
développement
Remonter:
5.4 D
Précédent:
deuil
Table des Matières
Index
Jacques B. Siboni
2024-11-08