idéal, idéalisation

$0008011_{1946}$
Le moi se conçoit comme un système central d'identifications idéales. [Lac66a, p. 178]
$0008018_{1946}$
* Rien ne sépare le moi de ses formes idéales, Ich-Ideal. [Lac66a, p. 179]
$0110010_{1954}$
Le surmoi est une introjection secondaire par rapport à la fonction de l'ego idéal.
$0114002_{1954}$
L'idéalisation du moi est dans le plan de l'imaginaire.
$0115013_{1954}$
L'inconscient est quelque chose de négatif, d'idéalement inaccessible.
$0121009_{1954}$
Le désir pervers a à sa limite l'idéal d'un objet inanimé.
$0402025_{1956}$
Au départ, il n'y a aucune espèce de distinction dans la relation mère enfant idéale, entre l'hallucination surgie du sein maternel et la rencontre de l'objet réel dont il s'agit.
$0406027_{1957}$
* C'est l'institution du manque dans la relation à l'objet comme étant l'ordre même dans lequel un amour idéal peut s'épanouir.
$0413013_{1957}$
Toute la dialectique de l'agressivité, de l'identification, de l'idéalisation, se passe au niveau du père imaginaire.
$0423007_{1957}$
Tout discours comporte virtuellement et au départ cet Autre qui est le témoin, le garant, le lieu idéal de sa bonne foi.
$0509021_{1958}$
C'est en tant que se produit l'identification idéale que le père devient l'idéal-du-moi.
$0512012_{1958}$
C'est au père que se rapporte la formation idéale du moi.
$0517002_{1958}$
Toute identification idéale du moi est une mise en rapport du sujet à certains signifiants dans l'Autre.
$0606012_{1958}$
Dans l'idéal-du-moi l'idéal prend la place de ce qui, chez le sujet, a été éprouvé comme l'effet d'un enfant désiré.
$0606013_{1958}$
La formule de l'image de l'autre, dans ses rapports avec l'autre du sujet en tant qu'idéal, s'écrit $i(a)_{I}\lozenge a(\text{\ensuremath{\thinspace\not\!S}}\xspace )$.
$0625006_{1959}$
Chez l'infans, pour ses premières identifications, il est le $i$ de l'autre $i ( \ensuremath{a}\xspace )$, idéalement son  semblable.
$0708005_{1960}$
L'idéalisation fait intervenir l'identification du sujet à un objet.
$0906003_{1961}$
La fonction du sujet est dans l'entre-deux des effets idéalisant de la fonction signifiante et de l'immanence vitale.
$0913002_{1962}$
Un est ce qui donne sa réalité à l'idéal.
$0913003_{1962}$
L'idéal c'est tout ce qu'il y a de réel dans le symbolique.
$1009027_{1963}$
L'expérience du miroir est paradigmatique de la constitution du moi idéal dans l'expérience de l'Autre.
$1025016_{1963}$
Le problème du deuil est celui du maintien des liens par où le désir est suspendu, dimension idéalisée de l'amour, $i ( \ensuremath{a}\xspace )$.
$1107002_{1964}$
La conscience est principe d'idéalisation.
$1111019_{1964}$
C'est dans l'Autre que le sujet se constitue comme idéal.
$1119041_{1964}$
Du trait unaire s'inaugure un temps majeur de l'identification, l'idéalisation, l'idéal-du-moi.
$1120018_{1964}$
L'hypnose peut se définir par la confusion, en un point, du signifiant idéal où se repère le sujet avec l'objet $a$.
$1315009_{1966}$
Le trait unaire est la marque d'une identification primaire qui fonctionnera comme idéal.
$1317002_{1966}$
L'œil est le sujet idéal de l'identification du sujet classique de la connaissance.
$1504009_{1967}$
Le savoir est une fonction imaginaire, une idéalisation.
$0041020_{1968}$
Le trait unaire est la marque d'une identification primaire qui fonctionnera comme idéal. [Lac84b, p. 10]
$1623005_{1969}$
* C'est l'esclave qui est l'idéal du maître.
$1625005_{1969}$
* L'esclave c'est l'idéal du maître.
$1712004_{1970}$
Le signifiant maître, $\ensuremath{S}\xspace _{1}$, idéalement peut s'identifier à la mort.
$2012004_{1973}$
La formalisation mathématique est le but, l'idéal du psychanalyste.
$2203021_{1974}$
La névrose obsessionnelle est la névrose idéale.
$2208003_{1975}$
Le jouir est à l'horizon du plus et du moins, point idéal nommé phallus.

Jacques B. Siboni 2024-11-08