Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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monde, mondialisant
La
méconnaissance
essentielle
de la
folie
se
révèle
dans la
révolte,
par où le
fou
veut
imposer
la
loi
de son
cœur
à ce qui lui
apparaît
comme
désordre
du
monde.
[
Lac66a
, p. 171]
L'entreprise du
fou
est
insensée,
en ceci que le
sujet
ne
reconnaît
pas dans le
désordre
du
monde
la
manifestation
même
de son
être
actuel.
[
Lac66a
, pp. 171–172]
La
situation
du
sujet
est
essentiellement
caractérisée
par sa
place
dans le
monde
symbolique,
dans le
monde
de la
parole.
*
Dans le
monde
animal,
l'imaginaire
domine
tout.
L'
Ich-Ideal,
en tant que
parlant
vient
se
situer
dans le
monde
des
objets,
au
niveau
de
l'
Ideal-Ich
.
Le
monde
du
symbole
annule
la
Chose
existante.
C'est en tant que
l'enfant
apparaît
dans le
monde
à
l'état
prématuré,
structurellement,
qu'existe
la
première
relation
libidinale
à son
image.
Le
savant
est le
sujet,
car il est le
reflet,
le
miroir,
le
support
de
tout
ce qui est du
monde
objectal.
Le
surmoi
se
produit
dans le
monde
symbolique,
mais n'est pas
uniquement
limité
au
sujet.
Le
monde
symbolique
n'est pas
uniquement
limité
au
sujet
car le
monde
symbolique
se
réalise
dans une
langue
qui est la
langue
commune,
qui est le
système
symbolique
universel.
La
parole
s'institue
dans la
structure
du
monde
sémantique
qui est celui du
langage.
À partir du
moment
où le
monde
symbolique
est
fondé,
le
moi
peut
servir
de
symbole.
La
relation
du
moi
à
l'autre
est la
condition
primordiale
de
toute
espèce
d'objectivation
du
monde
extérieur.
Toute
espèce
de
constitution
du
monde
objectal
est
toujours
un
effort
pour
redécouvrir
l'objet.
La
fonction
fondamentale
de la
répétition
structure
le
monde
des
objets.
La
censure
est une
résistance
qui se
situe
au
niveau
interne
du
monde
du
discours.
La
fonction
fondamentale
du
narcissisme
structure
toutes
les
relations
de
l'homme
avec le
monde
extérieur.
Tous les
objets
du
monde
de
l'humain
ont un
caractère
fondamentalement
anthropomorphique.
Un
monde
est précisément un
univers
soumis
au
langage.
Le
monde
du
symbole
est
aliénant
pour le
sujet.
*
La
nature
même
du
moi,
son
rapport
fondamental
au
monde,
est de
trouver
toujours
en
face
de lui son
reflet.
Le
monde
du
langage
est
neutralisant,
incertain,
source
d'erreur.
Le
verbum
c'est le
langage
conçu
en tant que
monde
des
signes.
Le
paranoïaque
est un
sujet
pour lequel le
monde
a
commencé
à
prendre
une
signification.
Dans la
psychose,
la
réalité
est pourvue d'un
trou
qui est ensuite
comblé
avec un
monde
fantastique.
Dans
l'expérience
analytique,
le
monde
est
incurvé
dans la
perspective
de la
parole.
*
Tout
ce qui est
mondialisant
comporte
une
contradiction
en
soi.
Dans la
psychose,
l'ego,
dans sa
fonction
de
relation
au
monde
extérieur
est ce qui y est mis en
échec.
*
Le
symbolisme
c'est ce qui nous livre
tout
le
système
du
monde.
Le
monde
humain
implique
non
seulement
l'existence
des
significations
mais
l'ordre
d'un
signifiant.
L'objet
est
instrument
à
masquer,
à
parer
le
fond
fondamental
d'angoisse
qui
caractérise
le
rapport
du
sujet
au
monde.
Le
manque
de
l'objet
est du
ressort
même
de la
relation
du
sujet
au
monde.
Dans le
monde
humain,
la
structure,
le
départ
de
l'organisation
objectale,
c'est le
manque
de
l'objet.
Le
père
symbolique
est une
sorte
de
donnée
5
.
311
irréductible
du
monde
du
signifiant.
La
phobie
instaure
une
série
de
seuils
qui
structurent
le
monde.
*
Tout
le
monde
n'a pas le
phallus.
5
.
312
Le
père
symbolique
est
essentiel
à la
structuration
du
monde
symbolique.
Le
père
symbolique
est
l'élément
médiateur
essentiel
du
monde
symbolique.
Dès lors que
l'homme
est
entré
dans le
monde
symbolique,
rien
de la
demande
ne
peut
être
atteint,
sinon par une
sorte
de
succession
infinie
de
pas-de-sens.
La
névrose
est une
question
que
l'être
pose
pour le
sujet
de là où il
était
avant
que le
sujet
vint au
monde.
[
Lac66a
, p. 520]
Ce qui
fait
l'objet
du
désir
de la
mère
c'est le
monde
du
signifié.
*
L'omnipotence
est
toujours
du coté de
l'Autre,
du coté du
monde
de la
parole
en tant que tel.
*
Les
Choses
du
monde
humain
sont des
Choses
d'un
univers
structuré
en
paroles.
*
Le
processus
symbolique
est
inopérant
dans le
monde
animal.
Le
monde
de la
perception
est
corrélatif,
dépendant,
référence
à
l'hallucination
fondamentale
sans
laquelle il n'y aurait
aucune
attention disponible.
Das
Ding
,
c'est ce qui au
point
initial
de
l'organisation
du
monde
dans le
psychisme
se
présente,
s'isole
comme le
terme
étranger
dans la
Vorstellung
.
La
pensée,
dans sa
manifestation,
sa
présentification
dans le
monde,
ne
peut
se
trouver
que dans les
intervalles
du
signifiant.
Le
monde
n'est que ce que
l'homme
s'en
représente.
[
Lac84a
, p. 15]
*
C'est en
proportion
d'un
certain
renoncement
au
phallus
que le
sujet
entre
en
possession
de la pluralité des
objets
qui
caractérise
le
monde
humain.
L'entrée
de
l'homme
dans le
monde
est
marqué
par
l'entrée
dans le
jeu
implacable d'une
dette.
Le
signifiant
engendre
le
monde
du
sujet
qui
parle.
*
Les
signifiants
font, du
monde,
un
réseau
de
traces
dans lequel le
passage
d'un
cycle
à l'autre est dès lors
possible.
*
Les
signifiants
c'est la
trace
du
sujet
dans le
cours
du
monde.
L'angoisse
est la
réponse
à la
détresse
absolue
de
l'entrée
au
monde.
L'œil
organise
le
monde
en
espace.
*
La
vérité
entre
dans le
monde
avec le
signifiant
et
avant
tout
contrôle.
*
La
mamelle
fait
partie
du
monde
intérieur
du
sujet
et
non
pas du
corps
de la
mère.
Le
cri
est cette
manifestation
de
l'angoisse
coïncidant
avec
l'émergence
même
au
monde
de celui qui sera le
sujet.
La
schize
du
sujet
persiste
après le
réveil,
entre
le
retour
au
réel,
la
représentation
du
monde
et la
conscience
qui se
retrame.
Le
sujet
néantisant
est
corrélatif
du
monde
de
l'objet.
C'est par la
réalité
sexuelle
que le
signifiant
est
entré
au
monde
de
l'homme.
La belle
âme
ne se
soutient
que des
désordres
du
monde.
*
La
parole
est ce qui
introduit
dans le
monde
la
vérité.
Avant
que le
monde
devienne
représentation,
le
représentant
de la
représentation
émerge.
Le
sujet
est le
sujet
du
regard,
il est le
sujet
d'un
monde
vu.
*
Le
sujet,
comme tel, est déjà
déterminé
et
inscrit
dans le
monde
comme
causé
par un
certain
effet
de
signifiant.
Dans le
discours
du
maître,
la flèche
est
marquée
de
l'impossible
qu'il y
ait
un
maître
qui
fasse
marcher son
monde.
Les
signifiants
sont répartis dans le
monde,
dans la
nature.
Penser
le
monde,
c'est
l'équivalent
de
l'image
en
miroir
de la
pensée.
Le
monde
comme
représentation
dépend
de la
jonction
des
trois
consistances,
le
réel,
le
symbolique
est
l'imaginaire.
*
Le
réel
n'est pas le
monde
extérieur.
*
La
loi
n'a
absolument
rien
à
faire
avec les
lois
du
monde
réel.
Le
réel
n'a
rien
à
faire
avec le
monde.
Tout
le
monde
est
fou,
c'est-à-dire
délirant.
[
Lac75g
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Jacques B. Siboni
2024-11-08