17.6 Voilà alors il doit commencer ..., 18 février 1970

Éléments établis à partir du texte [Lac70e, 18 fev 1970]
$1706001_{1970}$
La révolution des discours:

$\displaystyle \uparrow\frac{\ensuremath{\ensuremath{S}\xspace _{1}}\xspace }{\t...
...enge}\frac{\ensuremath{\ensuremath{S}\xspace _{2}}\xspace }{a}\downarrow\cdots $

$1706002_{1970}$
Le discours du maître et le discours analytique présentent une symétrie par rapport à un point, ce sont des pôles opposés.
$1706003_{1970}$
La faille qui s'appelle le sujet, c'est l'ouverture à situer entre $\ensuremath{S}\xspace _{1}$ et $\ensuremath{S}\xspace _{2}$.
$1706004_{1970}$
Le signifiant maître induit et détermine la castration.
$1706005_{1970}$
Au départ il n'y a pas de signifiant maître car tous les signifiants s'équivalent.
$1706006_{1970}$
Un  signifiant passe en position de signifiant maître, de représenter un sujet pour un autre signifiant.
$1706007_{1970}$
Quelque chose du signifiant maître reste caché.
$1706008_{1970}$
Ce qui est refoulé depuis l'origine, Urverdrängt, n'a pas eu à être refoulé.
$1706009_{1970}$
Le discours du maître commence avec la prédominance du sujet en tant qu'il tend à être identique à son  propre signifiant.
$1706010_{1970}$
* La mathématique représente le savoir du maître en tant que constitué sur d'autres lois que le savoir mythique.
$1706011_{1970}$
La science est ce savoir du maître entièrement autonome du savoir mythique.
$1706012_{1970}$
Un  signifiant peut tout signifier sauf lui-même.
$1706013_{1970}$
* La mathématique n'est constructible qu'à partir de ceci, que le signifiant peut se signifier lui-même.
$1706014_{1970}$
Le discours du maître écrit en toutes  lettres est ainsi:

$\displaystyle \frac{\text{Signifiant-Maître}}{\text{Sujet}}\genfrac{}{}{0pt}{0}{\longrightarrow}{\lozenge}\frac{\text{Savoir}}{\text{Jouissance}} $

$1706015_{1970}$
Dans le discours du maître, le sujet se trouve lié, avec toutes ses illusions, au signifiant maître, alors que l'insertion de la jouissance est le fait du savoir.
$1706016_{1970}$
Les quatre places de chacun des quatre discours sont:

$\displaystyle \frac{\text{Désir}}{\text{Vérité}}\genfrac{}{}{0pt}{0}{\longrightarrow}{\lozenge}\frac{\text{Autre}}{\text{Perte}} $

$1706017_{1970}$
De l'autre coté du désir est le site de l'Autre,

$\displaystyle \frac{\text{Désir}}{\text{Vérité}}\genfrac{}{}{0pt}{0}{\longrightarrow}{\lozenge}\frac{\text{Autre}}{\text{Perte}} $

$1706018_{1970}$
Le désir de l'homme c'est le désir de l'Autre.
$1706019_{1970}$
La perte de jouissance c'est le plus-de-jouir,

$\displaystyle \frac{\text{Désir}}{\text{Vérité}}\genfrac{}{}{0pt}{0}{\longrightarrow}{\lozenge}\frac{\text{Autre}}{\text{Perte}} $

$1706020_{1970}$
Le savoir dans le discours de l'hystérique vient à la place de la jouissance.
$1706021_{1970}$
* L'hystérique n'est pas esclave.
$1706022_{1970}$
L'hystérique fait grève de ne pas livrer son  savoir.
$1706023_{1970}$
Dans le discours de l'analyste, un certain savoir $\ensuremath{S}\xspace _{2}$ est au site de la vérité,

$\displaystyle \uparrow\frac{a}{\ensuremath{\ensuremath{S}\xspace _{2}}\xspace }...
...e\not\!S}}\xspace }{\ensuremath{\ensuremath{S}\xspace _{1}}\xspace }\downarrow $

$1706024_{1970}$
Dans le champ du discours du maître, le père est dès l'origine, castré.

Jacques B. Siboni 2024-11-08