illusion, illusoire

$0109001_{1954}$
Le moi de l'analyse se présente comme maître d'erreurs, siège des illusions, lieu d'une passion qui lui est propre et va essentiellement à la méconnaissance.
$0314004_{1956}$
Le moi possède la fonction d'illusion, d'irréalisation.
$0314009_{1956}$
La fonction du moi est une fonction fondamentalement illusoire.
$1017014_{1963}$
* Le désir est illusion.
$1017015_{1963}$
Le désir est illusion en tant qu'il n'a de support, de débouché, de visée sur rien.
$1018001_{1963}$
* Le désir est illusion.
$1018002_{1963}$
* Le désir n'est qu'illusion.
$1018024_{1963}$
Le désir est illusoire parce qu'il s'adresse toujours ailleurs, à un reste constitué par la relation du sujet à l'Autre qui vient s'y substituer.
$1314007_{1966}$
Le fantasme n'est pas illusoire, mais c'est par sa fonction illusoire qu'il soutient le désir.
$1401027_{1966}$
Le moi est doublement illusoire.
$1420003_{1967}$
Le nom propre peut donner l'illusion que le sujet est une entité autonome.
$1706015_{1970}$
Dans le discours du maître, le sujet se trouve lié, avec toutes ses illusions, au signifiant maître, alors que l'insertion de la jouissance est le fait du savoir.
$0053050_{1970}$
* Il n'y a pas de connaissance qui ne soit d'illusion ou de mythe. [Lac70d, p. 84]

Jacques B. Siboni 2024-11-08