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Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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mensonge
Le
langage
de
l'homme
est
l'instrument
de son
mensonge.
[
Lac66a
, p. 166]
Le
sujet
parlant
est un
sujet
en ceci qu'il est
capable
de
mentir,
c'est à dire qu'il est
différent
de ce qu'il
dit.
Dans le
sujet
humain,
il y a quelque
chose
qui
parle
et donc il y a quelque
chose
qui
ment.
*
Si la
censure
s'exerce, c'est bien justement dans la
fin
absolument
essentielle
de
mentir,
par mission de
tromper.
*
Le
mensonge,
pour être
soutenu
et poursuivi
impose
littéralement
la
constitution
de la
vérité.
La
dénégation
se
situe
entre
l'erreur
et le
mensonge.
Tous les
actes
manqués
et
toutes
les
paroles
qui achoppent, sont des
paroles
qui
avouent
et des
actes
qui
réussissent
dans le
sens
d'une
vérité
qui
essentiellement
ment.
L'Autre
5
.
300
est
capable,
comme le
sujet,
de
feindre
5
.
301
et de
mentir.
*
Le
sujet,
au
niveau
de
l'inconscient
ment.
Le
mensonge
du
sujet
au
niveau
de
l'inconscient
est sa
façon
de
dire
la
vérité.
Le
signifiant
exige
le
lieu
de
l'Autre
pour que la
parole
qu'il
supporte
puisse
mentir,
c'est-à-dire se poser comme
vérité.
[
Lac66a
, p. 807]
*
Le
sujet
n'affirme
la
dimension
de la
vérité
comme
originale
qu'au
moment
où il se
sert
du
signifiant
pour
mentir.
Je
mens
ne se
soutient
que de la
vacillation
logique.
La
vérité
ne se
fonde
que de ce que la
parole,
même
mensongère,
y
fait
appel
et la
suscite.
Le
mensonge
comme tel se
pose
lui-même dans la
dimension
de la
vérité.
Au
lieu
de
l'Autre,
tout
ce qui
s'articule
comme
parole
se
pose
comme
vrai,
même et y compris le
mensonge.
La
dimension
du
mensonge,
contrairement
à celle de la
feinte,
est
d'avoir
le
pouvoir
de
s'affirmer
comme
vérité.
Aucun
mensonge
n'échappe à la pente de la
vérité.
[
Lac70b
, p. 21]
*
Il n'y a ni
vérité,
ni
mensonge,
dans la
feinte.
Un
mensonge
ne serait pas un
mensonge
s'il ne se proposait pas comme
vérité.
Le
faux,
le
mensonge
n'existe
pas sinon sur le
fondement
de la
vérité.
*
Feindre,
ce n'est pas
mentir.
Il n'y a pas
moyen
de
faire
un
mensonge
sans
supposer
la
dimension
de la
vérité.
*
Il n'y a, dans la
feinte,
pas
trace
de
mensonge.
*
Pour qui
parle
japonais, c'est performance usuelle que de
dire
la
vérité
par le
mensonge,
c'est-à-dire
sans
être
un
menteur.
[
Lac81a
, p. 3]
Le
discours
du
maître
est
menteur
en cela qu'il
atteint
le
réel.
Le
symbolique,
supporté
par le
signifiant,
ne
dit
que des
mensonges
quand il
parle.
Dans
l'analyse
on
peut
dire
que le
vrai
ment.
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2024-11-08