Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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privation, privé
Castration,
frustration,
privation
ne sont pas du
tout
équivalentes.
La
privation
c'est un
manque
réel,
c'est un
trou.
Castration,
frustration,
privation
sont les
trois
termes
de
référence
du
manque
d'objet.
Castration,
frustration,
privation
sont des
catégories
de
manque
d'objet.
L'objet
de la
privation
est un
objet
symbolique.
Dans la
privation,
il s'agit d'un
objet
symbolique.
Dans la
privation
il y a dans le
réel,
une
limite
réelle,
une
béance
réelle.
La
privation
n'est pas du
tout
quelque
chose
qui est dans le
sujet.
Pour que le
sujet
accède
à la
privation
il faut qu'il
symbolise
déjà le
réel.
Le
manque,
considéré
dans le
réel,
c'est la
privation.
*
La
privation
n'est pas
l'équivalent
de la
frustration.
La
privation
c'est quelque
chose
qui est dans le
réel.
La
privation
est
tout
à fait
hors
du
sujet.
Pour
appréhender
la
privation
il faut
d'abord
que le
sujet
symbolise
le
réel.
La
mère
est
privée,
manque
elle-même de
l'objet
phallus.
Sur le
plan
du
réel,
aucune
espèce
d'idée
de
privation
n'est
concevable.
*
L'idée
de
privation
n'est
concevable
que pour un
être
qui
articule
quelque
chose
sur le
plan
symbolique.
*
Frustration
n'est pas
privation.
La
frustration
est quelque
chose
dont un
humain
est
privé
par un
autre.
Le
tableau
4.13.1
décrit les
relations
des
agents
que sont le
père
réel,
la
mère
symbolique
et le
père
imaginaire,
avec les
manques
d'objet
produits
par la
castration,
la
frustration
et la
privation
et avec les
objets
imaginaires,
réels
et
symboliques.
La
privation
est un
trou
réel.
*
Rien
n'est
privé
de
rien.
Le
tableau
4.16.1
des
relations
d'objet,
le
père
imaginaire
est
l'agent
du
manque
de la
privation
par
trou
réel
du
phallus
symbolique.
L'image
de la
mère
est
marquée
d'une
privation
fondamentale.
À la
privation,
le
père
doit
apporter
quelque
chose.
Toute
la
relation
d'objet
tourne
autour de la
notion
de la
privation.
La
notion
de la
privation
est
absolument
centrale.
La
notion
de la
privation
est
nécessaire
à
assumer
par le
sujet
pour
pouvoir
assumer
pleinement son
propre
sexe.
Le
père
considéré
en tant qu'il
prive
la
mère
de
l'objet
phallique
de son
désir,
joue
un
rôle
tout
à
fait
essentiel
dans
toutes
les
névroses.
Le
père
prive
quelqu'un de ce qu'il n'a pas.
Le
père
prive
quelqu'un de quelque
chose
qui n'a
d'existence
qu'en tant que
symbole.
La
mère
s'avère
être
l'objet
d'une
privation
réelle.
Il y a un
moment
où le
père
entre
en
fonction
comme
privateur
de la
mère.
La
loi
du
père
est
imaginairement
par le
sujet
conçue
comme
privant
la
mère.
Une
privation
est quelque
chose
de
réel
qui
porte
sur un
objet
symbolique.
Il ne
peut
y
avoir
de
dialectique
de
privation
que quand il s'agit de quelque
chose
que le
sujet
peut
symboliser.
Le
complexe
de
castration
renvoie
à ceci que le
sujet
craint
d'être
privé
de son
propre
désir.
*
L'homme,
son
pénis
lui est
restitué
par un
certain
acte
dont à la
limite
ou
pourrait
dire
qu'il l'en
prive.
Dans le
fantasme,
la
fonction
de
l'objet
est de
prendre
la
place
de ce dont le
sujet
est
privé
symboliquement,
le
phallus.
*
L'objet
du
fantasme
est cette
altérité,
image
et
pathos,
par où un
autre
prend
la
place
de ce dont le
sujet
est
privé
symboliquement.
signifie
ce dont le
sujet
est
privé
qui est le
signifiant
de son
aliénation,
le
phallus.
Le
manque
associé
à la
privation
est un
trou
réel.
cf:
5.9.1
L'agent
de la
privation
est le
père
imaginaire.
cf:
5.9.1
L'objet
de la
privation
est le
phallus
symbolique.
cf:
5.9.1
Privation,
frustration,
privation
sont des
fonctions.
La
privation
réelle
se
rapporte
à un
terme
symbolique.
cf:
5.9.1
Le
sujet
apparaît
dans les
trois
formes
castration,
frustration,
privation,
trois
formes
aliénées.
Ce que
demande
l'homme,
c'est
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel.
La
demande
dernière
d'être
privé
de quelque
chose
de
réel
est la
signification
du
don
d'amour.
*
Disposer de ses
biens,
c'est
avoir
le
droit
d'en
priver
les
autres.
La
privation
est une
fonction
instituée
comme telle dans le
symbolique.
Dans la
privation,
celui qui est le
privateur
est une
fonction
imaginaire.
Le
privateur
est le
petit
autre
comme tel, le
semblable.
Le
privateur
est
l'autre
en tant qu'il
représente
par lui-même, dans son
existence,
celui qui nous
prive.
La
privation
c'est le
père
imaginaire.
Le
sujet
c'est
d'abord
privation
de la
Chose.
La
privation
est
réelle.
La
privation
du
trait
unaire
5
.
387
est comme
constituant
de la
fonction
de
classe.
*
C'est à la lumière de la
castration
que
peut
se
comprendre
la
fécondité
du thème
privatif.
*
La
privation
est quelque
chose
de
réel.
Une
privation
comme telle
peut
être
réduite.
*
La
privation
c'est quelque
chose
de
réel.
Les
fonctions
de
privation,
de
frustration,
de
castration
sont
opposées.
Privation,
frustration,
castration
sont les
trois
espèces
de la
dialectique
du
manque.
L'Autre
c'est aussi le
symptôme
sans
son
sens
privé
de sa
vérité,
mais chargé
toujours
plus
de ce qu'il
contient
de
savoir.
Le
maître
a
privé
l'esclave
de la disposition de son
corps,
mais à cet
esclave
il lui a laissé la
jouissance.
La
privation
est du
réel.
Dans la
privation
quelque
chose
de
symbolique
manque.
Dans la
castration,
le
signifiant
femme
s'inscrit
comme
privation.
[
Lac70d
, p. 90]
La
femme
n'est pas
privée
de la
jouissance
phallique.
[
Lac82b
, p. 83]
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2024-11-08