Topologos Lutecium
Les Mathèmes de Lacan
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Jacques B. Siboni
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fille
La
petite
fille,
au
moment
d'entrée
dans
l'œdipe,
se met à
désirer
un
enfant
du
père
comme
substitut
du
phallus
manquant.
Pour que la
petite
fille
reprenne
la
position
féminine,
il faut
d'abord
qu'il y
ait
identification
au
père.
La
fille
entre
dans le
complexe
d'Œdipe
avec ce qu'elle n'a pas,
marquée
du
signe
moins.
La
petite
fille
entre
dans le
complexe
d'Œdipe
en
réalisant
que le
phallus
symbolique
elle
peut
l'avoir.
La
fille
vit
la
relation
sexuelle
comme
étant
cette
relation
qui
fait
qu'elle-même
apporte
au
partenaire
masculin
son
phallus.
C'est du
complexe
de
castration
que
dépend
que la
fille
devienne
une
femme.
Il s'agit pour la
fille
de
reconnaître
l'homme
en tant que celui qui
possède
le
pénis.
*
La
fille,
comme le
garçon
d'abord
désire
la
mère.
*
La
fille
se
croit
d'abord
pourvue d'un
phallus.
La
fille
croit
d'abord
sa
mère
pourvue d'un
phallus.
C'est en
position
masculine
d'abord
que la
fille
se
présente
par
rapport
à la
mère.
Le
complexe
d'Œdipe
joue
chez la
petite
fille
à
l'inverse
de chez le
garçon.
Chez la
petite
fille,
le
complexe
d'Œdipe
lui
donne
accès
à ce
pénis
qui lui
manque.
Le
fait
que la
petite
fille
ne
reçoive
pas le
pénis
du
père
est une
frustration.
C'est au titre d'un
élément
signifiant
privilégié,
qu'intervient
la
relation
dans
l'œdipe
de la
petite
fille
au
phallus.
C'est
réel
que le
garçon
et la
fille
sont le
phallus
pendant un
moment.
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Jacques B. Siboni
2024-11-08