14.23 L'analyse peut être interminable ..., 14 juin 1967

Éléments établis à partir du texte [Lac67a, 14 juin 1967] et des enregistrements audios.
$1423001_{1967}$
Le fantasme est structuré comme un langage.
$1423002_{1967}$
Le fantasme c'est une phrase avec une structure grammaticale.
$1423003_{1967}$
La logique du fantasme s'accroche, s'insère, se suspend à l'économie du fantasme.
$1423004_{1967}$
Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas détermine un choix forcé.
$1423005_{1967}$
* La perversion ne prend sa valeur qu'à s'articuler à l'acte sexuel.
$1423006_{1967}$
C'est dans une voie qui est inverse à celle qui va de la butée de la castration que s'articule ce qui est perversion.
$1423007_{1967}$
Il ne saurait y avoir d'acte si ce n'est dans la référence signifiante qui, seule peut la constituer comme acte.
$1423008_{1967}$
La fonction de sujet a pour effet la disjonction du corps et de la jouissance.
$1423009_{1967}$
C'est au niveau de la partition entre corps et jouissance qu'intervient le plus typiquement la perversion.
$1423010_{1967}$
* L'homme est effectivement le premier à supporter la réalité de ce trou introduit dans la jouissance.
$1423011_{1967}$
L'objet $a$ est le reste où se réfugie la jouissance qui ne tombe pas sous le coup du principe du plaisir.
$1423012_{1967}$
Le masochiste se situe et ne peut se situer que par rapport à une représentation de l'acte sexuel.
$1423013_{1967}$
La perversion tout entière a toujours une dimension démonstrative.
$1423014_{1967}$
* Le sadisme n'est nullement à voir comme un retournement du masochisme.

Jacques B. Siboni 2024-11-08